jeudi 27 septembre 2007

Mais où sont les casques bleus ?

Avec tout ce qui se passe partout et dernièrement en Birmanie notamment, je me suis posé la question : où sont les casques bleus ?

Nous qui avons grandi avec la guerre en yougoslavie, et la forte présence de casques bleus pendant ce conflit (35000 soldats), on constate aujourd'hui que la présence des soldats de la paix est vraiment sporadique, un peu partout dans le monde certes mais d'une part pas trés importante et d'autre part peu médiatisée...



Alors c'est peut être cette sous médiatisation qui donne l'impréssion que l'ONU est moins active qu'avant. J'espère que c'est là l'explication. Mais personnellement j'ai l'impréssion que depuis le 11 sept et les attentats des tours jumelles, les états unis (avec quelques alliés) se sont complétement désunis de l'ONU afin d'opérer seuls. En gros, tant que ça les concernait pas directement l'onu faisait l'affaire mais là, ça ne suffisait plus. Le fait est que surtout : la communauté internationale (et donc l'ONU) n'était favorable ni à la guerre en afghanistan et encore moins à celle en Irak...
Depuis l'ONU a à mes yeux perdu beaucoup de pouvoir... Les EU musellent depuis longtemps l'ONU (cf les résolutions contre Israel depuis les années 70 et jamais mises en oeuvre par Israel sous couvert des EU). Les événements de sept 2001 ont achevé l'ONU et fortement réduit son champ d'actions. (on pourrait revenir sur la théorie du complot concernant les attentats de NY qui ont engendré tout ça et donc laissé le champ libre aux US, mais même moi qui suis fan de complots, je trouve ça hors de propos.)

La conclusion de tout cela est que c'est quand même bien dommage que cette belle initiative qu'était l'onu connaisse finalement (en moins net) le même destin que sa grande soeur la SDN...

Il est devenu extrémement difficile de s'y retrouver dans tout ce qui est "affaires étrangères"... De toute façon on se rend rapidement compte que une fois de plus la base de tout est l'ARGENT. S'il y avait du pétrole en yougoslavie, en birmanie, au soudan etc etc Tout serait trés différent pour ces pays là (et pas forcément en mieux !).

Pour des infos sur les casques bleus : Site consacré

vendredi 21 septembre 2007

Arrêt Sur Image - le retour

Ils sont de retour ! A seulement quelques mois de leur disparition du paysage audiovisuel, l'équipe d'Arrêt Sur Image est de retour comme l'avait annoncé Daniel Shneidermann dans ses différents billets sur le BigBangBlog.
DS a d'abord essayé d'exporter son émission sur une autre chaine télévisuelle... mais visiblement sans succès. Personnellement j'ai du mal à comprendre... Enfin j'ai peur de la véritable raison. L'émission dérangeait-elle à ce point ? J'en ai bien peur. Nombreuses fûrent les polémiques suite à des reportages dénonciateurs des manipulations des célèbres journalistes qui alimentent les soirées de plusieurs millions de français.
Oui le ton virait parfois à l'impertinence, l'équipe de DS aime dire les choses telles qu'elles sont et évite l'auto-censure. Et si certains était parfois agacés par les propos tenus, j'ai toujours trouvé que leurs analysent était juste et permettaient d'y voir un peu plus clair sur la façon de traiter l'information et de la diffuser. Ce rendez-vous hebdomadaire nous apprenait à faire la part des choses et à ne pas ingérer l'information sans une analyse préalable, sans un questionnement sur la mise en forme des annonces, etc...
C'est donc avec tristesse que j'ai appris la déprogrammation de l'émission en juin, et surtout la manière dont ce sont déroulé les évenements.
Ajourd'hui ils sont de retour avec arretsurimages.net. Avec une nouvelle formule. Un nouveau modèle économique dans le monde du Web. Certains parlent déjà du Web 3.0. Pour ma part, je n'ai jamais été friand de cette numérotation....
Toujours est-il que l'équipe de DS semble innover en proposant à ses lecteurs un abonnement au site. L'expérience est un peu périlleuse. Le montant de l'abonnement est de 3€/mois, ou 30€/an. S'ajoute plusieurs formules, tout d'abord 1€/mois pour les chomeurs, étudiants et précaires (sans aucun justificatif). Puis une troisième formule, très originale ! Ils apellent ça les "Amis radin". Le lecteur peu demander à ne pas payer l'abonnement et est invité à argumenter sa position. L'équipe d'@SI (c'est semble-t-il le nouveau sigle) jugera ensuite si elle accepte ou non la requète.
Pour le lecteur lambda, l'abonnement sera donc de 30€/an. J'ai du mal à me rendre compte, le concept étant nouveau pour moi concernant ce genre de sites. Au départ j'ai trouvé ce montant plutôt élevé. Après reflexion je pense que c'est correct. Si effectivement l'équipe d'@SI se montre à la hauteur de ce qu'elle sait faire, je pense qu'ils méritent mes 30€.
Pour être honnète, ce n'est pas du tout dans mon habitude de mettre la main à la poche sur le WEB. Je ne sais pas vraiment qu'elles sont les raisons qui m'ont motivées dans cette démarche (l'initiative original, ce rapport avec les auditeur/lecteur qu'entretien DS et son équipe, l'envie de réparer une injustice, soutenir un site d'information qui me semble le plus objectif, ...) mais j'ai franchi le cap et je fais parti des 10.000 abonnés !
Vous avez bien lu, 10.000 abonnés en cinq jours. Alors que le site pour l'instant ne propose pas de contenu aux abonnés puisque le site actuel est en quelque sorte "temporaire". @SI débutera officiellement le 1er Janvier 2008. C'est donc sans garanties sur le contenu, si ce n'est la confiance que l'on accorde à l'équipe d'@SI, que nous avons décidé de participer à cette aventure.
En tout cas, bonne chance à toute l'équipe d'Arrêt Sur Image ! Et j'ai hâte de voir la version finale du site. En attendant, je vous invite à vous abonner :)

mardi 18 septembre 2007

Test ADN

Quelques petites précisions concernant la future loi sur l'immigration que veut mettre en place Mr Hortefeux.
A savoir le test ADN destiné à prouver le lien de parenté entre 2 individus dans le cadre du regroupement familial et qui ne sera pas obligatoire, il servira seulement à appuyer le dossier, alors lorsque l’on sait la difficulté qu’il y a pour qu’un dossier soit accepté autant dire que ce test est obligatoire… Mais ce test, qui le paye ? et bien ce test sera à la charge du demandeur pour une somme allant entre 150€ et 1000€… la voila donc notre immigration choisie… de plus, la personne voulant rejoindre sa famille devra passer un test de français (ainsi que d’éducation civique), si le test n’est pas convainquant alors il devra passer une formation de 2 mois dans son pays.
La dernière chose aberrante, c’est qu’une loi de 1995 interdit ce genre de test sur les français, c est à dire qu’un père de famille ne peut demander un test ADN pour vérifier que ses enfants sont bien les siens, donc pourquoi cette loi devrait être différente pour un étranger…surtout dans le pays de droits de l’homme…
Et tous ca pour quoi ? Pour éviter de faux regroupements familiaux qui ne sont apparemment qu’une très infime part de l’immigration, donc la vrai raison, à mon avis est bien une question d’immigration choisie…mais bon peut être suis-je trop réfractaire à tout ce qui est test ADN, c’est peut être bien, ça a déjà fait ses preuves pour retrouver les scooters volés

lundi 17 septembre 2007

Si ça intéresse encore quelq'un !

Bayrou et le modem, après une pause juillet/août, reviennent dans la place.
Hier soir, je l'ai vu sur tf1 où il a eu la parole disons 5mn... Ca a suffit pour qu'il dise quelque chose que j'ai beaucoup apprécié, il a reproché au gouvernement de mettre la valeur "argent" au dessus de toutes les autres, et je suis entiérement d'accord avec ça évidemment.

Son discours de clotûre du forum démocrate est en ligne sur le site bayrou.fr

Petit extrait que j'apprécie, et avec lequel une fois de plus je suis entiérement d'accord :

"Tous les hommes, je ne dis pas politiques, mais à coup sûr les hommes d’Etat français, depuis le premier jour de la cinquième République, tous ont partagé implicitement le même patrimoine de valeurs profondes. Qu’ils fussent de droite, de gauche, du centre, et pour certains au-dessus, ils avaient des qualités et des défauts, mais ils avaient en commun une chose : ils ne s’alignaient pas. Ils étaient les détenteurs et les porteurs et les garants de cette flamme de l’indépendance française, et de cette idée que nous, France, parmi les nations, notre destin était de porter des valeurs universelles pour le monde ! Tous ! Chacun à son rang, à sa place, à sa manière, Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac.

Et dans cette chaîne, voilà la rupture. Les mots ne sont jamais choisis au hasard. Vous comprenez bien que les hommes dits de droite et les hommes dits de gauche, et ceux du centre, ont également maintenu –vous vous souvenez de cette devise orgueilleuse, « je maintiendrai ! »- ont également porté le drapeau. Et pour la première fois, avec des grands mots, avec de grandes figures, avec des citations à la pelleteuse de Jaurès, de Clémenceau, avec le pauvre Guy Môquet que l’on met désormais à toutes les sauces, et les moins séantes ! et dont au bout du compte, évidemment, je le dis avec tristesse, la mémoire sera la première à souffrir, parce que l’émotion vraie va mal avec l’overdose, avec tous ces grands mots, avec toutes ces grandes déclarations, en réalité, au-dessous, l’œuvre entreprise, c’est l’alignement de la France sur le modèle qui domine le monde et, ça durera quelques mois encore, sur l’administration qui l’incarne le plus ouvertement ! "

vendredi 14 septembre 2007

Pouvoir d'achat

Article : 6 sept 2007 (source : "humanité.fr")

Pouvoir d’achat de la posture à l’imposture
Vie chère . Du SMIC à l’allocation de rentrée scolaire, le chef de l’État avait promis de répondre aux attentes des Français. Seules les grandes fortunes ont été servies.
« Expliquer qu’il n’y a pas de problème de pouvoir d’achat en France, c’est se moquer du monde », s’exclamait, jeudi dernier, avec cet accent de vertu blessée dont il est coutumier, le chef de l’État devant l’université d’été du MEDEF. Le lendemain, histoire de se montrer bien « à l’écoute » de ses concitoyens en butte à la hausse des prix, il visitait un centre commercial de la région parisienne. Comme il l’avait fait, avec un succès certain auprès des électeurs, pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy brandit à nouveau le drapeau de la lutte contre la vie chère. Il sait la question ultra-sensible. Le pouvoir d’achat occupe la première place des préoccupations des Français en cette rentrée. Et c’est sur ce sujet qu’ils expriment la plus forte insatisfaction (près de 70 % selon les sondages) à l’égard du nouvel hôte de l’Élysée. Comme si tous ses efforts de communication commençaient à buter sur l’épreuve de vérité, celle des actes. Voilà plus de cent jours qu’il tient les commandes de l’État et - répète sur tous les tons sa - détermination à « tout changer ». Or, le hiatus entre paroles et décisions devient de plus en plus difficile à camoufler. Ces quatre mois d’hyper-présidence se caractérisent en effet, s’agissant du pouvoir d’achat, par une série d’occasions délibérément manquées.

Pas de coup de pouce au SMIC…

Ce fut, le 1er juillet, le refus de donner le moindre « coup de pouce » au salaire minimum, qui aurait pu rendre un peu moins compliquées les fins de mois de 2,5 millions d’hommes et de femmes - ceux-là mêmes qui avaient les honneurs des discours électoraux du candidat Sarkozy au titre de la France « qui se lève tôt, travaille dur ». Relevé du strict minimum légal, le SMIC dépasse aujourd’hui à peine les 1 000 euros, net par mois.

… ni pour l’allocation

des handicapés

La date du 1er juillet était aussi très attendue par les handicapés. Le chef de l’État ne s’était-il pas solennellement engagé à « revaloriser » l’allocation adulte handicapé (AAH), d’un montant de 621,27 euros, qui, disait-il, ne « permet pas de vivre - décemment », « n’atteint même pas le seuil de pauvreté » ? Finalement, le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a fait savoir que ses 800 000 bénéficiaires devront attendre « vraisemblablement » le 1er janvier 2008. De même, la « garantie de ressources », créée en 2005, versée en complément de l’AAH, et qui avait jusqu’ici été revalorisée au 1er juillet, n’a pas été augmentée d’un centime.

4 euros de plus pour la rentrée scolaire

Autre rendez-vous raté, celui de la rentrée et de l’allocation de rentrée scolaire (ARS), versée à près de 3 millions de familles à revenus modestes : pas de coup de pouce, là non plus, une simple augmentation en ligne avec l’inflation, qui porte l’ARS à 272,57 euros par enfant, soit 4,56 euros de plus que l’an dernier. Autant de leviers entre les mains du gouvernement pour modifier la donne du pouvoir d’achat, qu’il a donc sciemment refusé d’actionner. Ce n’est pas tout.

Fin de non-recevoir pour les fonctionnaires

Les cinq millions de fonctionnaires, dont le pouvoir d’achat a baissé de 6 % depuis 2000, étaient en droit d’attendre un début de concrétisation du discours sarkozyen sur la « valeur travail » qu’il faudrait mieux « récompenser ». Or, en dépit des demandes répétées des huit fédérations syndicales de la fonction publique, le ministre de tutelle n’a toujours pas daigné annoncer l’ouverture d’une négociation. Les agents de l’État devraient ronger leur frein et se contenter de la vague promesse d’une revalorisation de leur rémunération en contrepartie de la suppression de milliers de postes. Sans trop en attendre tout de même, car, selon des estimations faites par les syndicats, cet amer « donnant-donnant » se solderait par une hausse royale de… 0,25 % sur la feuille de paye.

Privé : au bon vouloir des patrons

Quant aux 16 millions de salariés du privé, ils devraient s’en remettre à la théorie du « gagner plus en travaillant plus » et tout espérer de la défiscalisation des heures supplémentaires, votée par le Parlement en juillet, et applicable le mois prochain. Un calcul très aléatoire comme l’ont montré les syndicats et nombre d’économistes, les heures sup relevant du bon vouloir patronal. Le chef de l’État ne l’ignore certainement pas, lui qui, jeudi dernier, s’est cru obligé de lancer un appel devant les membres du MEDEF à « faire un effort pour les salaires chaque fois que c’est possible » et respecter l’obligation de négocier chaque année sur le sujet. Rien, là, de nature à faire trembler les barons du CAC 40 et leur obsession de satisfaire la haute finance… Le gouvernement aurait pourtant un bon moyen d’infléchir leur choix : les quelque 23 milliards d’euros distribués annuellement par les pouvoirs publics aux entreprises sous formes d’allègements de charges, sans véritable contrepartie. Et si, en guise de vraie « rupture », les pouvoirs publics conditionnaient l’octroi de cette manne à l’ouverture de négociations salariales et à une clause de progrès des rémunérations ? Cela ne figure pas sur l’agenda, pourtant chargé en « réformes », du chef de - l’État…

Bingo pour

les plus fortunés

En réalité, une seule catégorie d’individus a tout lieu de se féliciter de l’action du président en matière de pouvoir d’achat : la petite minorité des bénéficiaires des grandes largesses contenues dans le « paquet fiscal », et qui concernent les plus fortunés des contribuables (bouclier fiscal à 50 %, sup- pression de fait de l’ISF, - exonération des droits de succession, etc.). Pour ceux-là, Sarkozy a déjà fait un chèque de quelque 6 milliards d’euros, tiré sur le compte de finances publiques lourdement déficitaires…

En attendant

la TVA « sociale »

Refusant, au fond, de modifier la situation des salaires, le chef de l’État tente de faire illusion en braquant les projecteurs sur la hausse, bien réelle, des prix. Mais, d’une part, les moyens d’action envisagés sont, pour le moins, sujets à caution : avec la fin annoncée de la loi Galland, la grande distribution contiendra peut-être la valse des étiquettes, mais au prix fort, - notamment pour les agriculteurs. D’autre part, le président ignore d’autres postes du budget des ménages, pesant bien plus lourd que l’alimentation, et qui ont connu de fortes poussées tarifaires : loyers, transports, énergie notamment. Si l’on ajoute au tableau la perspective de l’instauration de franchises médicales et de la TVA « sociale », la posture de Sarkozy en croisé du pouvoir d’achat apparaît pour ce qu’elle est : une imposture.

Yves Housson

Gangs of Paris

On parle beaucoup des guerre des "gangs" de banlieue en ce moment mais c'est apparemment une fois de plus de la médiatisation déplacée...
Hier dans "c'est dans l'air", un flic disait que ça fait 10 ans qu'il y a des trucs comme ça. La différence c'est que maintenant ils viennent dans Paris, et c'est pour ça qu'on en parle à la télévision.

Le pire, c'est que les jeunes blaireaux qui font ça (14 à 22 ans...) ils cherchent les télés etc et c'est donc pour ça qu'ils vont dans Paris...
Le flic disait qu'il y avait avant une brigade de 9 flics pour tout le 93 pour enquêter et prévenir ces affrontements de masse... Mais cette unité a été démantelée.
Ce qui est assez drôle, c'est que comme ils le soulignaient hier, un des tournants de la campagne presidentielle a été pris après les affrontements de la gare du nord, où Sarkozy en avait fait des tonnes, disant que s'il était élu ça serait fini.
Hors non seulement ce n'est pas fini mais en plus, quand on demande au gouvernement un bilan, ils disent que c'est trop tôt alors que Sarkozy est à l'intérieur depuis des années !

A mon avis on est pas près de voir ces phénomènes s'arrêter... Les journalistes étaient allé voir deux trois membres de "gangs", les merdeux se sont des desoeuvrés qui peuvent pas aligner 8 mots... Ca fait vraiment pitié et ce n'est pas encourageant pour les années à venir. Les journalistes auraient dû aller voir les parents, voir s'ils sont au courant de ce que fait leur mioche et ce qu'ils font contre ça...

Ensuite, il est aussi à noter que dans certains quartier, les "gangs" tiennent le pavé pour assurer le traffic de canna, à mon avis ça arrange bien les politiques puisque à ce moment là le quartier "semble" plus calme. Moi pour ça, je serais pour la dépenalisation des drogues douce et stopper ce marché sous terrain. Après si certains mecs veulent passer aux drogues dures, ben c'est leur problème.

En tout cas voir ces désoeuvrés de la banlieue parisienne, c'est affligeant, on dirait que ce n'est pas le même pays que le nôtre... Ils servent à rien ces gars là.
Le problème c'est que les médias leur font la part belle alors qu'il faudrait les ignorer totalement.

mardi 11 septembre 2007

Où va le monde ?

"J'abandonne sur une chaise le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent"

On peut chanter Eicher tant qu'on veut, c'est quand même assez blasant de voir, lire ou entendre les nouvelles...

Dimanche soir j'ai regardé "7 à 8", les sujets ?

1 - Les batailles rangées entre jeunes cons des banlieues parisiennes, qui se regroupent à 50 gare du nord, avec des couteaux et des machettes, ils se croient dans Gangs of NY...
2 - Tueur en série russe : 60 morts à coups de marteau, mobile ? aucun si ce n'est devenir célébre... Quel intérêt de montrer ça le dimanche à 19h ?
3 - Club de célibataires en grèce, jeunes cadres dynamiques... fallait voir les cas !
Là encore je vois pas grand intérêt à faire un doc là dessus.
4 - Interview edulcorée de brad Pitt

Quelle belle information et quelle belle image du monde !

On peut rajouter à tout ça l'imbroglio de la disparition de la petite anglaise au portugal, les parents dans le coup ou non ... saura t'on un jour ?

En France, les régimes spéciaux, on découvre chaque jour de nouveaux privilèges hallucinants... (les sénateurs tournent qd même à 10 000/mois... par exemple).

Dans le monde, toujours autant le bordel, Ben Laden qui nous sort une vidéo, les US qui parle de se retirer doucement de l'irak après avoir foutu un beau merdier, et pis retrait de troupes avec en paralèlle un durcissement avec l'iran, ça peut faire craindre le pire !

Enfin tout ça ça saoule à force !!!!
Vive Pernaud et le 13h lol

mardi 4 septembre 2007

Clearstream fait pschittttt

PARIS (AFP) - L'enquête sur la violation du secret de l'instruction dans l'affaire Clearstream, qui avait culminé avec une tentative de perquisition au Canard Enchaîné en mai, vient de se terminer sans mise en examen et le dossier s'oriente vers un très probable non-lieu.


Encore une fois, beaucoup de bruit pour rien, tout le monde va s'en tirer tranquillement et nous on n'aura jamais le fin mot de l'histoire...

Chapo la république et la justice !

lundi 3 septembre 2007

Encore un exemple...

Article de libé sur les bananes antillaises

On voit encore comme le gouvernement (plus que tout autre avant lui) réflechit à court terme...

c'est affligeant !