mardi 14 avril 2009

Là où je ne comprendrais jamais les américains !

Voici un exemple d'idée "américaine" que j'espère ne jamais voir par chez nous, mais franchement ça ne m'étonnerait même pas trop...

Article qui suit, du "Guardian".



Comment contrôler les 3200 kilomètres de la frontière séparant le Texas du Mexique, lieu de passage pour l'immigration clandestine et le traffic de drogue et d'armes ? En proposant aux citoyen du monde entier de s'y coller via internet, où un réseau de web-cam permet depuis le mois de décembre de surveiller les points de passages les plus chauds.


"Salut, mon pote. On vous surveille la frontière depuis le pub en Australie". Entre deux bières et une partie de poker, les clients des pubs de Perth se muent en douaniers texans virtuels afin de contrôler les candidats à l'immigration clandestine en provenance du Mexique. Depuis le site Blueservo, quicqonque a du temps à tuer peut s'inscrire pour une partie de chasse au clandestin mexicain.

Une innovation futuriste qui surfe sur la double vague de la mondialisation et du tout numérique, le tout pour une pratique vieille comme le monde : protéger ses frontières des intrus.

100 000 policiers virtuels volontaires ont déjà été recrutés pour surveiller les 3200 kilomètres de frontière entre le Texas et le Mexique. Ils doivent repérer sur leurs écrans tout ce qui ressemble à un immigré clandestin ou à du trafic d'armes et de drogue. Une trentaine de reconduites à la frontière, 907 kilos de marijuana saisis, tel est le bilan actuel du programme qui a coûté 2 millions de dollars aux contribuables texans.



Mais attention, seules 15 caméras sont en place sur les 2000 prévues par la Texas Border Sheriff's Coalition. Finis les murs de béton, l'heure est aux frontières virtuelles.

Source: The Guardian

vendredi 10 avril 2009

Quoi en penser ?

Je rebondis sur l'édito une nouvelle fois bien ficelé de Philippe Thureau-Dangin dans courrier inter.

Il s'étonne, même se scandalise, tout comme moi de la différence de traitement de deux informations... Le terrible tremblement de terre en Italie d'une part, hyper médiatisé et à juste titre d'ailleurs, et le naufrage des émigrants Africains entre la Lybie et l'Italie. Car cette dernière tragédie a trouvé beaucoup moins d'écho dans la presse et les médias, malheureusement...

Si on analyse les deux événements, on a d'un côté une catastrophe naturelle, certes tragique mais finalement quasi inévitable, une fatalité. Et de l'autre un drame, qui se répète chaque année, plusieurs fois même et qui lui n'a rien de naturel...

Comme le fait remarquer Thureau-Dangin, les deux événements ont une différence de dates déjà, l'un à la veille du sommet du G20, qui accaparait les médias... Et l'autre après ce même sommet, dans une actualité moins chargé. C'est pourtant assez ironique de voir que la tragédie du naufrage est en grande partie due aux fameuses décisions non prises pendant ces "sommets" et qui plongent le monde dans un déséquilibre Nord Sud inextricable...
Comme il le dit dans son édito, il est forcément plus facile de montrer dans les médias les catastrophes naturelles sans véritables responsables plutôt que de montrer le résultat de "notre égoïsme quasi permanent"...



jeudi 9 avril 2009

Un livre

Mon dernier livre lu, "Les templiers"



Sujet passionnant que l'histoire des templiers, fascinant par ses mystères, ses légendes et ses traces laissées à travers l'histoire et encore parfois visibles de nos jours.
Indissociable des grandes croisades, l'histoire des templiers nous plonge dans un moyen âge obscur, religieux et parfois ésotérique. D'autre part, on peut presque considérer que les templiers ont été les pionniers de la "mondialisation" de part leurs importantes activités commerciales.

Le livre de Michel Lamy (auteur finlandais installé en France) est un livre très complet sur l'historique et aussi tout le folklore et les légendes gravitant autour des moines soldats. Parfois on sent que l'auteur s'emporte dans des théories quelques peu tirées par les cheveux mais il garde toujours le recul nécessaire pour relativiser lui même ses écrits et cela donne au livre un ton sympathique sans parti pris et la lecture n'en est que plus agréable. On a parfois l'impression d'être saoulé de noms de saints ou de seigneurs de l'époque, de noms de villes, villages ou autre mais au final cela n'est pas trop compliqué et l'auteur a évité la saturation (en tout cas en ce qui me concerne).

Le livre se termine inévitablement sur des éléments du trésor des templiers, et les dernières pages sont passionnantes !

Je recommande ce livre à ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'histoire et surtout qui cherchent des éléments de réflexion.



Un peu partout en France, des vestiges de constructions de Templiers encore visibles.